Bouar : Mgr Armando Umberto Gianni, un évêque bâtisseur célèbre son jubilé d’or
BOUAR (Radio Siriri) — La cathédrale Marie Mère de l’Eglise était noire de monde ce dimanche 29 septembre 2013 pour la célébration des 50 ans d’ordination de son évêque, ainsi que pour la célébration de l’ordination sacerdotale de deux religieux franciscains capucins, les frères Martial Wago et Simon Dese.
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Ce même jour, les frères capucins célébraient également les 75 ans de leur arrivée en Centrafrique notamment dans le diocèse de Berberati, puis Bossangoa ensuite Doba et Moundou au Tchad.
Cependant l’histoire de l’épiscopat de Mgr Gianni est liée à l’histoire du diocèse de Bouar crée en 1978 par Paul VI. Armando Gianni était à l’époque un jeune missionnaire franciscain capucin travaillant dans la paroisse de Ngaoundaye région frontalière avec le Cameroun et le Tchad.
C’est de là qu’il a reçu la lettre de nomination pour devenir l’évêque du diocèse de Bouar.
Tout était à construire.
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Mais en bon toscan (il est originaire de la ville de Massa en Toscane en Italie), il a su cibler les priorités au point de doter le mieux possible son diocèse : 2 écoles de formation des catéchistes, plus de 40 puits de forages d’eau potables dans les villages démunis, des écoles privées dont trois petits séminaires de la Yolé, un grand séminaire à Saint Laurent, des dispensaires et des hôpitaux ainsi que des centres de prises en charge des séropositifs.
C’est peut-être le diocèse le mieux équipé en Centrafrique.
En termes de scolarité, le diocèse de Bouar vient tout de suite après celui de Bangui.
Il est le premier évêque à avoir obtenu la licence de radio privée catholique ainsi que de télévision privée catholique au temps de Patassé.
« J’ai tenté plusieurs fois sous Kolingba d’obtenir une licence pour une radio privée catholique sans jamais réussir. Mais au début du premier mandat du président Patassé, j’ai pu l’obtenir. Pour le moment à cause du manque d’électricité, nous ne pouvons pas utiliser la licence de télévision privée catholique. Mais mon successeur le fera le moment venu… Bouar a beaucoup régressé. Elle était une belle ville lorsque je l’ai connue à mon arrivée. Pour venir à Bouar, j’avais fait Nice-Bangui-Bouar avec Air France. Bouar était déjà destinée à devenir une plaque tournante au niveau de la sous-région. Regardez ce qu’on en a fait !… »
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En effet tout le nécessaire pour le lancement de la Téléradiosiriri est déjà sur place et le cachet de Téléradiosiriri existe bel et bien mais il n’est pas utilisé pour le moment.
A titre de rappel, l’unique collège technique féminin en Centrafrique se trouve à Béninga à la périphérie de Bouar.
Le rêve qu’il espère voir un jour se réaliser peut-être par son successeur, c’est la construction d’une université pouvant permettre aux jeunes de la région de rester sur place pour étudier.
Son discours bilan le dimanche 29 septembre a touché M. Yangana Yahoté au point de l’amener à lui adresser une lettre de félicitation dont la Radio Siriri s’est procuré une copie pour la publication.
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© Octobre 2013 RADIO SIRIRI
