BOUAR (RADIO SIRIRI) — Cette publication complète une série de publications sur les déplacés centrafricains accueillis en territoire camerounais depuis 12 mois.
Cependant depuis la démission de Michel Djotodia le chef rebelle, ainsi que le départ des Séléka de certaines régions de Centrafrique, bon nombre de centrafricains de confession musulmane ont choisi de partir pour l’étranger.
Et la destination privilégiée demeure le Cameroun voisin.
Avec générosité et patience les camerounais continuent d’accueillir leurs frères et amis de toujours.
La localité frontalière de Garoua-Boulaï vient d’accueillir de nouveau, selon les chiffres fournis par un agent de la Croix-Rouge, 7.000 nouveaux déplacés dont 4.000 déportés au village Mbourgene sur l’axe Bertoua dans un site aménagé par le HCR pour eux.
Quelques 2.000 autres sont accueillis juste à la sortie de la ville au niveau du Pont bascule.
Les autres ont tout simplement décliné l’offre du HCR, soit parce qu’ils ont assez de moyens pour se prendre en charge, soit parce qu’ils ont trouvé des lieux d’accueil chez des parents ou amis.
Le HCR semble débordé lui aussi par l’afflux de ces réfugiés dont la liste n’est pas encore close au vu des moyens limités dont il dispose.
Ce qui fait que certains réfugiés ont décidé de se confectionner eux-mêmes des hangars à l’aide de morceaux de sacs ou de vieilles bâches.
MSF également s’emploie activement pour venir en aide aux réfugiés souffrant de différentes maladies ou traumatismes. Néanmoins, nonobstant l’assistance des humanitaires et la générosité des habitants de la ville voisine, les conditions de vie demeurent très difficile pour beaucoup d’entre eux.
Et être aisé ne suffit pas même parmi ceux qui en ont les moyens, certains ont du mal à trouver des lieux disponibles pour installer des étals ou kiosques afin d’exercer une activité commerciale.
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© Mars 2014 RADIO SIRIRI
