V.M
BANGUI (LNC) — André Nzapayéké, le premier ministre centrafricain a déclaré ce mercredi sur les ondes de Radio Centrafrique que l’attaque des tchadiens contre des civils : “était un incident impliquant des forces de la MISCA qui répondaient à des attaques à la grenades de miliciens Anti-Balaka.”
Ajoutant que : “Le bilan était lourd, des douzaines de personnes blessées ou tuées, plus d’une douzaine de maisons complètement brûlées; des hommes et des femmes blessées par des fragments d’artilleries (roquettes) lancées par des hommes armés (Anti-Balaka).”
Précisant que le gouvernement ‘condamnait fermement’ cette violence, et demande qu’une enquête soit menée pour déterminer les circonstances exactes de ce qui s’était passé “ainsi, les responsables seraient identifiés arrêtés et condamnés.”
Il faisait écho à Catherine Samba Panza, qui dès lundi avait déjà réclamé l’ouverture d’une enquête.
Elle est actuellement à Bruxelles en Belgique pour discuter avec Ban Ki-moon le Secrétaire Général de l’ONU de la situation dramatique de la RCA, qui fait toujours face à des “graves et déplorables atrocités.”
Toutefois, pour les membres locaux Anti Balaka, les militaires tchadiens avaient délibérément tiré dans la foule.
Initialement, tout est parti d’un convoi de soldats tchadiens estampillés MISCA, qui revenait du Tchad voisin, après avoir accompagné des civils musulmans fuyant la RCA, et qui furent attaqués par des Anti-Balaka, prévenus par d’autres de Bangui pour leur tendre une embuscade.
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© Avril 2014 LNC
