Gilles Deleuze

BRUXELLES (LNC) — C’est lors d’un point de presse qu’une porte-parole du Haut représentant de l’UE a déclaré que l’institution est prête, et rapidement, à financer les procédures de sécurisation de la Centrafrique, notamment pour la mise en place de la future MISCA.
Néanmoins précise-elle, « l’UE attend pour fixer le montant de sa contribution les documents finaux de planification qui doivent être encore finalisés ». D’ajouter, « cette crise sans précédent comme ses conséquences au plan régional, de la société et humanitaire requièrent une réponse internationale coordonnée, forte et revêtant plusieurs dimensions.
».
Pour un autre diplomate européen, « On souhaite une force sur le terrain qui protège les civils, sécurise le terrain. Mais ce qu’il faut éviter est de n’avoir pas une sécurisation uniquement sur Bangui en oubliant le reste du territoire, avec un déplacement des bandes armées dans d’autres lieux. »

Et la commission européenne songe même à mettre en place une conférence d’appui pour le Centrafrique en 2014, comme il y en a eu déjà pour le Mali et la Somalie.

Une démarche volontariste qui va à l’encontre de la Grande Bretagne et des Etats Unis pays très réticents.
De même contre la démission et la logorrhée inutile des français.

© Octobre 2013 LNC