Aline M’pangba-Yamara

BANGUI (LNC) — La prestation de serment de Michel Djotodia a fait des gorges chaudes côté tchadien, et plus encore de celui qui s’en dit le premier, Idriss DEBY ITNO.

Juste suivre sur la page de la présidence tchadienne à quel point cela était important pour lui.
Suivez ce lien :http://www.presidencetchad.org/affichage_news.php?id=688&titre=+PRESTATION+DE+SERMENT+DU+PRESIDENT+CENTRAFRICAIN+DE+TRANSITION

Car en amont de tout cela, un incident diplomatique, pour ce que cela vaut en ces républiques bananières fut évité de justesse entre les éléments congolais de la FOMAC et les forces de sécurité tchadiennes, avec en tête Le général Brahim Seïd Mahamat, chef d’Etat Major de l’ANT (Armée Nationale Tchadienne).
Ce dernier, arrivé plusieurs jours en avance à Bangui pour préparer l’arrivée de son président, ne s’est comporté qu’en arrogant et en terrain conquis.
Mr ne parlait qu’en arabe, et hurlait à tue tête que la suite au Ledgger Plazza ne conviendrait pas à son président.
Déjà, les actions de sécurité des soldats congolais de la FOMAC l’agaçaient, et il ne s’était pas gêné pour vertement les insulter en arabe.
Même des menaces de morts furent proférées.

Pourtant, les congolais ne faisaient que leur travail.

Côté congolais, le général Essongo lui préparait l’arrivée de son président Sassou N’Guesso, et fut mis au courant de l’incident.

Affrontement à risque entre congolais et tchadiens.
Heureusement, Essongo dégonflera très diplomatiquement la baudruche en discutant.
Car après avoir appelé son président à Brazzaville, il fit le point ensuite avec Djotodia, et les choses entrèrent dans l’ordre.

Mais, ce fut au prix de l’acceptation des caprices des tchadiens.
Idriss Déby ne logera pas au Ledger, mais dans une résidence à Ouango.

Ainsi il en va de l’amitié centrafricano-tchadienne

© Août 2013 LNC