Bouar : Les clients de l’agence CBCA continuent de peaufiner leur stratégie

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(Radio Siriri) — « Trop, c’est trop ! Ils se préoccupent de leur sécurité et nous laissent souffrir ! », dit cet enseignant de lycée.


En effet, il n’y pas que les fonctionnaires de l’Etat qui ont des comptes CBCA, il y a aussi les militaires de la garnison de Bouar, les communautés religieuses, les ONG, les opérateurs économiques ainsi les groupements villageois.


« On nous a appris à ouvrir un compte bancaire, à ne plus garder l’argent dans une baraque en brousse ou à la maison pour que ce ne soit pas rongé par les termites ou volé.
Nous avons commencé à apprécier les côtés positifs de la banque et voilà qu’ils sont partis à cause des selekas ! » Déclare pour sa part, Pascal Yanou, un agriculteur de Kankan.
C’est depuis la fin du mois de février qu’il n’y a plus de mouvements financiers au niveau de l’agence bancaire de Bouar. La journée internationale de la Femme du 8 mars était célébrée dans une atmosphère morose. Il n’y avait pas d’argent. Et maintenant la situation est encore plus pénible. Certains fonctionnaires se sont regroupés pour voir ce qu’il faut faire pour mobiliser tous les clients de la CBCA de Bouar pour une action efficace.


« Nous allons fixer un délai : jusqu’au 29 juin, s’ils ne reviennent pas travailler, nous prendrons la direction du tribunal. » Disent-ils. Pour d’autres, « c’est l’heure du changement et ce changement doit être effectif partout même au niveau des banques. Si la CBCA n’a aucun respect pour ses clients, nous allons faire une pétition qui sera signée par tous les clients en vue de demander à ECOBANK de venir ouvrir une agence ici comme à Berberati. » Une équipe technique était venue samedi à bord d’un petit avion pour une vérification technique.


Mais le message est clair : si l’agence CBCA de Bouar ne veut pas perdre ses clients ou voir une autre banque venir lui ravir ses clients, elle doit tout faire pour rouvrir ses portes.

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© Juin 2013 RADIO SIRIRI

 

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