L’ex-président de la Centrafrique Bozizé extradé en France du Royaume de la Belgique
Par Freddy Mulongo
L’ex-président de la Centrafrique Bozizé extradé en France du Royaume de la Belgique
Arrêté à Bruxelles en Belgique en possession de faux documents de transport il y a quelques jours, l’ex président de la Centrafrique François Bozizé a été remis il y a 24 heures aux autorités françaises, rapporte le site singatioubangui. Le juge du Tribunal de grande instance de paris, hier a requalifié ses chefs d’accusation. Car en plus de la plainte d’un collectif centrafricain contre lui et prise en compte par le tribunal, il écope en plus du délit de fuite, car il ne devait pas quitter la France, de détention de faux documents, et de blanchiment d’argent. Il est mis sous examen et contrôle judiciaire strict, en attendant l’instruction de ses procès.
Arrivé en France fin juillet, la présence de l’ex-président centrafricain, François Bozizé, avait plongé ses hôtes dans l’embarras. D’autant plus qu’il n’a pas été avare avec les médias.
“Nous ne voulons pas encourager une installation durable de François Bozizé et de sa famille sur notre territoire.” Le commentaire, un peu embarrassé, émane d’une source diplomatique française. C’est que, depuis son arrivée en France à la faveur d’un passeport diplomatique et d’un visa de trois mois, fin juillet, l’ancien président centrafricain ne s’est pas privé de se manifester. Il a accordé des interviews à plusieurs médias écrits (Jeune Afrique, Ouest France et le Sunday Times de Johannesburg), ainsi qu’à RFI.
Les nouvelles autorités centrafricaines ont aussitôt cru y voir la main de Paris et l’ont fait savoir. Plusieurs ONG françaises présentes en Centrafrique et reçues par le président François Hollande le 23 août ont d’ailleurs exprimé leur crainte de pâtir de la présence de l’ancien chef de l’État dans l’Hexagone. Paris a fait savoir à Bozizé, via divers intermédiaires, qu’il serait préférable qu’il s’abstienne de faire de nouvelles déclarations.
Six mois après la chute de l’ancien chef d’Etat centrafricain François Bozizé, ses partisans ont repris les armes et revendiquent sa réinstallation au pouvoir. Actuellement à Paris, Bozizé continue de diviser le pays. Les combats entre les anciens rebelles de la coalition Séléka, qui ont porté au pouvoir Michel Djotodia, et les partisans armés du général Bozizé continuent de faire des victimes parmi la population centrafricaine ; 60 morts autour de Bossangoa (ouest).
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ca fait plaisir d'entendre qu'au bon milieu de ce désordre national il