Nana Mambéré : Les réfugiés de Nandoungué logés à la Maison des jeunes de Cantonnier regagnent leurs foyers
BOUAR (Radio Siriri) — Après avoir séjourné pendant deux semaines dans une grande salle de la Chapelle Saint Jean du Cantonnier sont évacués le jeudi 25 septembre à bord de camions en provenance de Douala pour Bangui.
Certains (une centaine) sont partis quelque jour plutôt par leurs par leurs propres moyens.
Les cinquante autres qui sont encore au Cantonnier viennent d’être évacués grâce à la collaboration entre M. Yangana Yaothe et le commissaire du Cantonnier.
Chose surprenante, même au moment de leur départ, ils continuaient de se justifier et de prouver vaille que vaille leur innocence sans pour autant convaincre, d’autant plus qu’ils ne sont pas les seuls à être accueillis par le Cameroun voisin.
Ils se disent victimes de la xénophobie.
Pourtant d’autres réfugiés centrafricains sont toujours là à Yaoundé et à Bertoua.
Du campement de Nandoungué (plus de 800 personnes) certains ont été transférés vers d’autres villages tels Zembe-Borongo, Bétaré Oya et Ndokayo. Pourtant ceux-là continuent d’attendre avec patience la remise de leurs cartes de réfugiés et ne sont pas inquiétés.
Mais que reproche-t-on à ce groupe de réfugiés parmi lesquels se trouvent des ex-faca infiltrés ?
Il leur est reproché d’être arrogants, impolis et des révoltés en perpétuelle bagarre, et des voleurs désirant coûte que coûte avoir leur campement déplacé à Bertoua au de Nandoungué qui n’est qu’un petit village.
Un responsable de la Croix Rouge déclare les avoir vu plusieurs fois vendre sur le marché seau, lampes tempête, draps, nattes, riz, savons… Les autorités camerounaises, après avoir identifié plusieurs anciens militaires de l’ancien régime renversé le 24 mars 2013 déguisés en civil pour se faire enregistrer, ont jugé mieux de les expulser plutôt que de les garder. Car dès le début il a été demandé à tout militaire réfugié de se présenter au site HCR de Bertoua destinés aux anciens FACA.
Ce qui a fait douter de leur sincérité et de leur réelle intention. Ils sont ainsi partis avec l’étiquette de « récalcitrants et bandits ». Les répressions subies par les centrafricains depuis des décennies n’ont pas aidé bien de centrafricains à avoir le sens des réalités, de la retenue et de la remise en cause de soi.
Le résultat est là, humiliant, non pas seulement pour eux-mêmes mais aussi pour leur propre pays.
Et la chaîne de télévision camerounaise LTM de qualifier de « barbares » ce groupe de réfugiés désespérés et peu matures.
© Septembre 2013 RADIO SIRIRI
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C'est un souci de moins! Bon vent! Mieux! elizabethet bb4arg48Bouar : Le 1er examen de l’année scolaire 2012 – 2013 au CET Notre Dame de Maïgaro
ca fait plaisir d'entendre qu'au bon milieu de ce désordre national il